Étudier des émissions de gaz à effet de serre, comprendre les responsabilités des contributeurs et partager ce savoir fait partie du métier d’ADIMAS.
Notre analyse, s’est portée sur les émissions de gaz à effet de serre de la Chine, puisqu’elle en est la plus grande émettrice mondiale.
Elle fait figure d’exemple, à grande échelle, de la route que pourraient suivre tous les pays en développement (économiquement et en termes d’émissions de gaz à effet de serre), bien que les inégalités territoriales et économiques s’y creusent (1).
C’est-à-dire une croissance économique et démographique, accompagnée d’une croissance maintenue des émissions de gaz à effet de serre.
Les pays en développement, gaz à effet de serre en hausse
Les pays en développement ont pour priorité l’amélioration de leur niveau de vie, donc le renforcement de leur économie. Cela passe par l’augmentation de la consommation d’énergie.
Seulement, sans une économie déjà forte, il est bien plus difficile de s’équiper pour l’exploitation des énergies renouvelables. Les énergies les plus disponibles et faciles d’accès sont encore les plus polluantes. Le charbon est facilement exploitable mais produit 2,5 fois plus de CO2 par kWh que le gaz et 150 fois plus que le nucléaire, comme aime à le rappeler Jean-Marc Jancovici. Ingénieur de l’École polytechnique, il est le créateur du bilan carbone qu’il a développé au sein de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) (2).