ADIMAS déploie le management environnemental via son savoir-faire, en intégrant l’écologie industrielle, loin de toute forme d’écologisme idéologique.

Bien comprendre l’écologie pour l’adopter à bon escient 

L’écologie est la science qui étudie l’environnement, dans le sens des écosystèmes et de leurs milieux (1).

Autrefois l’écologie se rapportait seulement aux « sciences naturelles », dans le cadre de l’étude de la nature.

Aujourd’hui, les relations interdépendantes entre l’Homme et l’environnement, y compris  notre manière de produire, de vivre, … font partie intégrante de l’écologie. Elle est devenue interdisciplinaire. Elle étudie, avec approche intégrée, la complexité du milieu naturel et son auto-organisation, s’en inspire, étudie les causes des déséquilibres et montre les chemins de prévention, de réparation et de préservation des écosystèmes.

Le terme d’écologie est galvaudé dans le langage courant au point de la limiter à un argument commercial, voire de la détourner dans un sens politique et dogmatique. Cela brouille la frontière entre écologie et écologisme et rend souvent impossible tout débat rationnel (2).

Ne pas se laisser piéger par l’écologisme exacerbé

L’écologisme est une doctrine et un courant de pensée qui met au premier plan la protection et restauration de l’environnement naturel (3). C’est une idéologie, elle incorpore donc des notions éthiques, politiques, économiques et sociales : son propre corpus de valeurs.

Un écologiste instaure la conservation de la nature comme principe fondamentale de son éthique. C’est une personne qui considère qu’une société équilibrée doit privilégier la conservation de la nature et cherche à l’organiser dans ce but.

Comme toute idéologie, l’écologisme contient le risque de pousser à l’action simplement pour satisfaire sa morale personnelle, sans réel progrès ou bénéfice dès lors que la croyance évince la réflexion.

Cela dit, faire de la prise en compte de l’environnement un automatisme dans les activités humaines est un bénéfice pour notre qualité de vie commune.

Le greenwashing : l’illusion de l’écologie par l’exploitation de l’écologisme

L’écologisme le plus superficiel est vulnérable à cette pratique, car le greenwashing compte sur le fait que le consommateur se satisfasse d’une image « verte » plutôt que d’une bonne compréhension des impacts écologiques et implications économiques d’un produit.

Les projets de biens et services « neutres en carbone » ou s’associant à une action écologique en sont de bons exemples. D’une certaine manière, ils incluent une validation éthique directement dans le prix d’achat, sans effort supplémentaire à fournir.

Ici, c’est l’écologisme des individus qui est exploité par le greenwashing, pour promouvoir une image positive, augmenter les ventes et générer du profit. Pour cela, il compte aussi sur le manque de renseignement des consommateurs.

Finalement, le greenwashing consiste à éviter l’écologie par l’exploitation de l’écologisme.

La symbiose industrielle de proximité s’inspire des écosystèmes naturels

Pour vraiment intégrer l’écologie industrielle, une entreprise doit impliquer ses collaborateurs dans sa démarche.

Les activités des entreprises qui mettent en place un système d’écologie industrielle doivent être différentes et complémentaires.

L’écologie industrielle vise la circularité et s’inspire en cela de ce que nous apprend l’étude de la nature. 

Elle doit appliquer les enseignements de l’écologie, qui permet de comprendre comment les activités humaines impactent les écosystèmes et l’environnement.

Elle participe à développer l’économie circulaire, qui est une méthode efficace d’organiser les flux de matières et d’énergie pour les activités humaines.

La chaine alimentaire commence avec les plantes et aboutit aux décomposeurs. Tous les êtres vivants, au cours de leur vie et à leur mort, rendent leurs « déchets » à leur environnement, aux ressources naturelles. On peut y voir l’un des nombreux cycles de la nature.

Écologie industrielle  – pourquoi l’adopter

Avant tout, c’est une pratique de management environnemental visant à limiter les impacts de l’industrie sur l’environnement, par l’analyse des flux de ressources : matière, énergie et information (5). C’est un moyen pour les industries de favoriser le développement durable.

• Elle est de nature interdisciplinaire, intégrant des notions d’ingénierie, écologie, physique, chimie, logistique, informatique, droit et même philosophie. Elle n’ignore pas les aspects économiques des activités industrielles.
• Elle pousse à travailler à l’optimisation des techniques et des flux pour réduire les impacts environnementaux à l’échelle d’une entreprise, avec la prise en compte de chacun de ses aspects (approche transversale). Elle demande de faire preuve de force d’adaptation et de compétences pluridisciplinaires.
• Elle cherche à réduire les impacts environnementaux par la coopération et la formation de lien entre les acteurs d’un secteur. C’est cette approche sectorielle qui mène à une symbiose industrielle. Cela implique d’instaurer une communication et une confiance mutuelle entre les acteurs des secteurs industriels.

Cette coopération indispensable s’exprime notamment par l’échange de flux directement entre acteurs, pour éviter les gâchis de matière, d’énergie et de temps. Notamment en utilisant les déchets de l’un comme ressources de l’autre.

Comment ADIMAS intègre l’écologie industrielle

ADIMAS se définit comme intégrateur de l’écologie industrielle. Cela se caractérise par la mise en œuvre de la coopération, de relations marquées par la communication et confiance mutuelle et se traduit de plusieurs façons concrètes, comme ci-dessous :

• Récupération, tri et valorisation de déchets industriels pour le recyclage des matières

L’activité d’ADIMAS permet aux ressources utiles et précieuses des déchets industriels de ne pas être perdues. Elles accèdent à un nouveau cycle de vie par le recyclage, qui en fait une source d’approvisionnement.

• Symbiose industrielle de proximité

ADIMAS soigne sa connaissance du secteur et de ses acteurs, et a développé ses propres technologies, à faible impacts environnementaux.
La compréhension des besoins des clients est essentielle pour pouvoir proposer des solutions pertinentes de symbiose industrielle.

• Synergie de mutualisation

ADIMAS met à disposition des clients des conditionnement de stockage, propose d’installer ses équipements directement sur leur site, lorsque cela est avantageux, en se chargeant de la logistique. Ce partage d’équipement est un exemple de mutualisation des moyens.

L’écologie ne doit pas être asservie par l’écologisme

À quel point peut-on étudier l’écologie sans développer un certain écologisme ?

En s’intéressant de près à la nature et aux impacts des activités humaines sur l’environnement, une certaine sensibilité pour sa conservation est sûre de s’installer.

Mais l’écologisme peut pousser à des comportements erronés s’il ne repose pas sur une compréhension complète des enjeux de chaque sujet.

L’écologie amène à des développements pragmatiques, comme avec l’écologie industrielle. L’écologisme peut participer à en étendre la présence culturelle, mais ne peut pas être efficace seul et mal guidé.

La question se pose aussi de si l’Homme entre dans les sujets d’étude de l’écologie, voire de sa propre appartenance à la nature. Car si on peut tenter de séparer l’humanité de la nature, il est de moins en moins pertinent d’étudier l’un sans prendre en compte l’autre.

L’accès aux sources est disponible sur demande.

Auteurs

Pierre et Elisabeth avec le concours d’Adrianne