D’autres tendances sont aussi le PET et le PETG
Le PET est un des plastiques pétro-sourcés les plus couramment utilisés, par exemple pour fabriquer des bouteilles d’eau. Il peut efficacement être recyclé et le RPET peut à nouveau servir en usage alimentaire. Des filières sont déjà installées en France.
Il n’est pas de même avec le PETG, une combinaison de PET avec du glycol qui lui donne des propriétés différentes : plus flexible, une température de fusion plus basse qui facilite l’extrusion et le thermoformage, tout en diminuant le besoin en énergie, plus faible résistance thermique en contrepartie, opacité…
Le recyclage est un point faible du PETG, puisqu’il ne peut être recyclé en mélange avec le PET et les initiatives de recyclage du PETG ne concernent encore que les chutes de production de PETG neuf, dans la production de filament d’impression 3D.
Le recyclage des déchets en PETG n’est pas effectif à ce jour en France.
Donc, attention au choix de ce plastique !
Le PVC, RPVC – plastiques communs déjà très utilisés
Le PVC est un plastique dont les filières de recyclage sont déjà bien installées.
L’usage de RPVC est vertueux, d’autant plus que ce PVC recyclé peut l’être à son tour (jusqu’à huit fois) et ainsi cumuler les avantages environnementaux. Mais encore une fois, l’utilisation de PVC recyclé ne suffit pas à être écologique : il faut aussi s’assurer de son prochain recyclage pour un nouveau cycle de vie.
Le PVC classique est pétro-sourcé, mais des méthodes de production de PVC bio-sourcé, indifférenciable en qualité et mélangeable avec le PVC classique lors du recyclage, sont en développement.
Cette option de PVC biosourcé réunirait de nombreuses qualités, puisqu’on aurait un matériau renouvelable, recyclable, recyclé et sans compromis sur les qualités de la matières plastique.
Pour être complétement vertueuse, il faudrait aussi s’assurer que la production ne génère pas d’excédent d’émissions de gaz à effet de serre, ne consomme pas trop d’énergie, soit issue de produits locaux plutôt que d’imports, etc.
Attention toutefois, il existe d’autres variétés de « bio-PVC » dits biodégradables, particuliers car des additifs supplémentaires et spécifiques en accélèrent la dégradation en microplastiques.
D’abord, ces additifs les rendent inaptes au recyclage, à la différence du PVC classique.
Ensuite, il s’agit d’une dégradation en microplastiques plutôt qu’une transformation de la matière. Et en se dégradant, ces « bio-PVC » relâchent de toute façon leurs composants et ceux de la carte, dont des additifs toxiques et des composants électroniques !
Comme pour le PLA, la mention biodégradable n’est pas synonyme de bon pour l’environnement.
Solutions pour une carte écologique
Pour mieux comprendre les enjeux sur la qualité de la matière du support de la carte, nous vous invitons à consulter une fois de plus l’article à ce sujet, disponible sur notre blog : Quels sont les critères pour une carte à puce écologique ?
Les mesures prioritaires qui doivent être adoptées :
- Réduire au maximum l’empreinte carbone des cartes, notamment par leur écoconception et la prise en compte du recyclage de leurs matières, par une technologie bas-carbone.
- Prolonger la durée de vie de la carte.
- Prévoir et organiser le cycle de vie de la carte, pour que les cartes fabriquées en matière recyclée soient RECYCLÉES à leur tour !
CB souhaite développer une à deux filières de recyclage de cartes bancaires d’ici 2024. Elles pourraient rapidement et massivement être mises en place (6).
ADIMAS est plus que prêt pour cela ! Nous pouvons recycler des millions de cartes et notre solution globale de recyclage des cartes à puce a été développée dans une optique écologique.
Le process d’ADIMAS n’utilise aucun produit chimique et il ne consomme pas d’eau. Cela évite les impacts potentiels sur les milieux naturels, l’air et l’eau.
Les matériaux recyclés sont bien moins polluants que les matériaux neufs. Par exemple, le PVC recyclé permet d’éviter 94% des émissions de gaz à effet de serre par rapport au PVC vierge, tandis que l’or recyclé permet d’éviter 93% des émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’or miné.
Le défi prioritaire de CB : donner une seconde vie aux métaux et aux plastiques qui composent nos cartes actuelles (6).
ADIMAS satisfait ces objectifs ! Nos ambitions et les possibilités réelles permettent d’aller plus loin, car les métaux peuvent être recyclés à l’infini et les plastiques tels que PVC jusqu’à 8 fois !