Bert Bolin a été le premier président du comité des sciences de l’atmosphère, fondé par le Conseil International des Unions Scientifiques (CIUS),ainsi que du Programme de recherche globale sur l’atmosphère. Il mettait en garde contre les impacts potentiels du CO2, cela dès les années soixante.
Les objectifs du GIEC sont de transmettre l’état des connaissances sur les sciences climatiques ainsi que les impacts environnementaux et socioéconomiques du changement climatique, et de faire des recommandations sur les démarches d’adaptation et d’atténuation possibles.
Le GIEC a pour mission de travailler à dégager le consensus de la communauté scientifique en sciences climatiques.
Bureau du GIEC
Le bureau du GIEC est constitué de trente-quatre personnes, dont le président et les co-présidents de chacun des trois groupes de travail du GIEC, ainsi que leurs vice-présidents respectifs. Ils sont élus par des délégations mandatées par les pays membres de l’ONU. Les règles de cette élection assurent un partage des postes entre les pays et régions du monde.
Depuis 2015, la présidence du GIEC est tenue par Hoesung Lee, économiste et professeur Sud-Coréen, spécialiste de l’influence du climat sur l’énergie, le développement durable et l’économie.
Il est le frère de Lee Hoi-Chang, homme politique conservateur et ancien premier ministre de la Corée du Sud.
Valérie Masson-Delmotte est co-présidente du groupe 1 du GIEC (3). C’est une paléoclimatologue française, diplômée de Centrale Paris, directrice de recherche au Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA) et auteur du livre « Climat : le vrai et le faux ».
C’est l’unique française au bureau du GIEC à ce jour, d’ailleurs aucune nationalité n’y est représentée plusieurs fois. (4)
Financement du GIEC
Le budget annuel du GIEC s’élevait à 6 millions d’euros en 2018. Il oscille entre 5 et 8 millions chaque année.
Les États membres de l’ONU y contribuent de manière indépendante et volontaire.
La France a prévu une contribution de 1 million par an, à travers les ministères de la Transition écologique, des Affaires étrangères et de la Recherche. D’autres grands contributeurs sont les États-Unis, le Japon et l’Allemagne.