La relocalisation de l’industrie en France donne davantage de possibilités au recyclage des déchets électroniques, qui devrait être systématique.
Notre précédent article sur le « Recyclage des déchets électroniques » souligne clairement que le recyclage en circuit court des déchets électroniques, en commençant par les déchets de production, est stratégique.
ADIMAS s’intéresse particulièrement à la relocalisation de l’industrie en France. D’abord en tant qu’Intégrateur de l’écologie industrielle, mais aussi grâce à son savoir-faire dans la valorisation des déchets neufs du secteur connectique et électronique contenant des métaux, notamment des métaux précieux.
Dans notre article nommé « Le recyclage dans l’industrie du circuit imprimé, en France », nous avons étudié l’état de l’industrie des circuits imprimés. Il en est sorti comme conclusion que la France a connu une délocalisation significative de ses entreprises de fabrication de circuits imprimés, principalement vers des pays à faibles coûts de main-d’œuvre, principalement en Asie, au cours des quinze dernières années.
On estime que la production de circuits imprimés en Europe a diminué de 50 % durant cette période. Une part considérable de cette perte est concentrée en France, alors que des pays tels que l’Allemagne et la Suisse ont réussi à stabiliser leur production en mettant l’accent sur la technologie et l’innovation.
Des initiatives gouvernementales récentes visent la relocalisation de l’industrie en France, notamment dans le domaine des circuits imprimés. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre du Plan de relance, qui privilégie la réindustrialisation et la souveraineté technologique. Plusieurs entreprises locales ont été incitées à investir dans la fabrication de circuits imprimés, bien que ce secteur demeure encore marginal comparé à l’ampleur de la production asiatique.
Mais où en sommes-nous actuellement avec la relocalisation de l’industrie en France ?