Le bois sert-il d’abord à l’apparence et la communication ?
Dans la communication des fournisseurs proposant les cartes à puce en bois, le recyclage de tous les matériaux après la fin de vie des cartes n’est pas évoqué et moins encore garanti.
On ne dit pas non plus qu’une carte en bois soit intégrée à un système circulaire.
De même, la réduction des émissions de gaz à effet de serre n’a pas encore été comparée entre les cartes en bois et celles en PVC recyclé.
Ne risquons nous pas d’aboutir à un produit qui donne une image superficielle du respect de l’environnement, plutôt qu’à l’emploi concret d’un matériau écologique ?
Nous avons envie d’en savoir plus pour être surs que le produit final remplit bien les critères incontournables d’une carte écologique .
Oui, les cartes en bois sont adaptées à la technologie d’ADIMAS
ADIMAS est en mesure d’appliquer sa technologie de séparation des matières aux cartes en bois et donc de fournir la solution de recyclage de ces cartes.
Les métaux seront recyclés, tout en pouvant offrir a priori aux supports en bois une seconde vie, grâce à une collaboration étroite avec les filières de valorisation françaises capables d’en faire usage (4).
Un tel déchet de bois, pollué par des traces de plastique et métaux, se verrait affecté a priori en classe B, qui correspond aux déchets de bois légèrement traités.
Le bois de classe B est destiné à être recyclé en panneaux de particules.
Cela permet au bois d’accéder à une seconde vie et de figer son carbone dans un matériau de construction.
Il n’en est pas de même avec les autres catégories de déchets de bois (A et C), qui sont destinées à être incinérés (valorisation énergétique), donc dont le recyclage n’est pas mené.
Conclusion
Les critères pour que la carte en bois soit écologique ne sont pas remplis, puisque les avantages écologiques n’en sont pas encore démontrés, ni garantis par des fournisseurs.
En tout état de cause, le choix du support en bois pour la carte à puce doit obligatoirement garantir qu’à la fin de vie d’une telle carte, après séparation des modules en métaux, le déchet de support en bois pourra être affecté à la classe B.
ADIMAS peut alors sans problème prendre en charge le recyclage complet de ces cartes.
Pour un matériau écologique, la fin de vie compte autant que la provenance.
Des études doivent être menées par les concepteurs et fabricants pour pouvoir démontrer et conclure si les cartes en bois ne sont qu’un effet de mode, comme un échec avéré des cartes en PLA, ou si le bois pourrait rejoindre le PVC recyclé comme matériau écologique.
Dans tous les cas et pour tous les modèles de cartes connus, la meilleure fin de vie passe par la collecte de la carte, suivie de son recyclage donnant des vies multiples aux matériaux qu’elle contient.
Dans cet objectif, le tri des matériaux en flux distincts reste une étape essentielle.