La flexibilité nécessaire pour valoriser efficacement les déchets de l’industrie électronique nous rend témoin de son progrès technologique.   

Les besoins en métaux que l’industrie électronique/connectique consomme au vu des progrès technologique sont grandissants et les métaux deviennent stratégiques sous menace de l’épuisement de leurs ressources naturelles exploitables prévu pour le futur proche.

Le recyclage des métaux précieux dans un circuit court, permettant une réduction de 93% des émissions de gaz à effet de serre, par rapport aux métaux provenant des mines, est plus que jamais nécessaire.

Au long des millénaires avant notre ère, des progrès techniques survenaient sur de longues périodes. Les conditions nécessaires à l’avènement des connaissances et techniques modernes ont mis du temps à être réunies.

Les plus anciens fossiles d’homo sapiens sont vieux d’environ 300 000 ans et les premières traces d’outils en cuivre de 12 000 ans seulement. Cela coïncide avec la fin de la dernière ère glaciaire et le début de la sédentarisation.

C’est le début connu des découvertes techniques qui s’enchaineront jusqu’au progrès technologique en électronique, qui va se poursuivre à un rythme progressivement plus rapide. L’humanité maîtrise d’abord les métaux les plus ductiles, plus faciles à manipuler.

L’Age de pierre est alors suivi de l’Age du cuivre, puis du bronze et du fer. L’Antiquité dure ainsi environ 3500 ans, le Moyen-Âge 1000 ans, l’Époque moderne 300 ans et nous vivons dans l’ère contemporaine depuis 1789. Depuis l’avènement de la méthode scientifique moderne, le progrès scientifique et technologique est le plus rapide de l’histoire de l’humanité.

Ces ères, notamment différenciées par des innovations provoquant le progrès technologique électronique, sociétale et culturelle, sont de plus en plus courtes. Leurs frontières sont peut-être floues ou arbitraires, mais les écarts de temps entre les évolutions se réduisent bien. Cela souligne l’accélération des découvertes scientifiques et technologique.

Notre époque contemporaine en est le paroxysme. Jamais il n’y a eu un tel basculement en l’espace de quelques générations. Le développement économique, l’avènement de la méthode scientifique, la diffusion d’outils plus performants, etc… ont créé un contexte favorable au progrès technologique et notamment électronique.

Les travaux sur l’électricité de Franklin, Faraday, Coulomb, Volta, Ohm, Hertz… ont ouvert une multitude de possibilités sur lesquelles reposent maintenant nos modes de vie.

La découverte des métaux et la maîtrise de leurs nouvelles applications ont énormément fait croitre leur demande. Les progrès technologiques sont indispensables pour l’électronique et la construction, le recyclage de leurs déchets l’est tout autant.

En deux générations la société est passée de l’ère industrielle à l’ère de l’information. Quelques progrès technologiques clefs et particulièrement en électronique, ont modifié plus que tout autres notre quotidien : radio, transistor, télévision, circuit imprimé, carte à puce…

Tous les domaines sont d’ailleurs impactés, jusque dans les arts.

L’évolution de nos capacités en électronique est fulgurante.

Par exemple, la loi de Moore prévoyait que le nombre de transistor par puce double tous les deux ans. Elle s’est vérifiée de 1971 à 2001. Cette multiplication a permis la miniaturisation des éléments électroniques et facilité leur diffusion.

L’électronique n’est pas le seul domaine à connaitre de rapides innovations, mais illustre bien la vitesse exponentielle du progrès technologique. Elle n’a vraiment commencé qu’au siècle dernier, pourtant elle est devenue ubiquitaire.

Certains théorisent même la singularité technologique : un jour les progrès technologiques iraient plus vite que les humains ne pourraient la comprendre, notamment grâce aux intelligences artificielles.

Mais aujourd’hui, nous faisons face à des enjeux qui sont insolvables par la seule innovation technologique : résoudre les problèmes des ressources, du changement climatique ou de la biodiversité demande aussi des innovations dans nos méthodes d’organisation et nos habitudes.

Il ne suffit pas de disposer de progrès techniques rapides, encore faut-il savoir les diffuser et les employer au mieux, en se posant la question cruciale de ce que l’on veut en faire, de ce qui vaut le coût d’être développé, de ce que l’on veut favoriser, pour préserver l’équilibre de l’humanité.

Sources

L’accès aux sources est disponible sur demande.

Auteurs

Pierre, Adriane, Elisabeth